Construit dans une des rues les plus passantes de la Cité phocéenne, notre Temple est issu d’une longue histoire.
En connaissez-vous quelques étapes ?
1/ Au temps de l’Édit de Nantes, les protestants marseillais…
Avaient pignon sur rue et célébraient la foi réformée dans une église aujourd’hui détruite.
Pratiquaient le culte familial et devaient se cacher.
N’avaient le droit de se réunir pour le culte qu’hors la ville, à Velaux.
2/ Le terrain sur lequel a été construit le temple était occupé par…
Une bastide.
Un terrain vague.
Une maison particulière.
L’Hôtel Payen.
Le premier marégraphe.
3/ Les travaux de construction…
Ont été menés en 14 mois.
Ont duré 8 années à cause du manque de dons.
Ont été interrompus suite à des pressions politico-religieuses.
4/ Le Temple a été construit par Michel-Robert Penchaud, architecte de la ville et du département. Il a construit d’autres édifices dans la ville, lesquels ?
Le Lycée Montgrand.
La Cité radieuse.
La Porte d’Aix (Arc de triomphe).
L’Hôpital Caroline au Frioul.
L’Hôtel-dieu.
5/ En dehors de Marseille, Michel-Robert Penchaud a construit deux édifices importants lesquels ?
Le Temple de Lourmarin.
Le Château du Tholonet.
Le Palais de justice d’Aix-en-Provence.
La Gare de La Ciotat.
Le Théâtre d’Arles.
6/ Le temple compte à l’intérieur une série de colonnes. Combien ?
6
8
12
20
7/ À la fin du XIX° siècle notre temple a été restauré et complété par
Henry Espérandieu. C’était un architecte…
Catholique.
Franc-maçon.
Réformé.
Melkite.
Quaker.
8/ Il a construit d’autres édifices dans la cité phocéenne. Lesquels ?
Le Pont transbordeur.
Notre Dame de la Garde.
Le Palais Longchamp.
L’École des Beaux-arts.
La Mairie.
La Vieille charité.
9/ D’après vous le Temple est une propriété…
De la ville de Marseille.
De M. de Grignan.
De l’État.
De l’Eglise réformée.,
Du département.
De Raymond Dodré.
10/ Le Temple s’appelle Temple de Grignan…
Parce le Comte de Grignan fut un bienfaiteur des protestants.
Parce que le premier pasteur était un Grignan.
Parce qu’il est au 15, rue Grignan.
1/ Le Conseil municipal de la ville avait refusé le libre exercice du culte réformé. Le refus du Parlement d’Aix date du 11 août 1600. Mais si le culte était interdit en ville, les Protestants pouvaient se réunir librement à Velaux où se trouvait le Temple et où résidaient les pasteurs de 1600 à 1685.
2/ Le temple a été construit à l’emplacement de l’hôtel Payen, négociant guillotiné sous la Révolution, c’était l’ancien hôtel de Foresta-Collonge, résidence du comte de Grignan.
3/ Le Temple a été construit en quatorze mois à partir de novembre 1824. Il témoigne du dynamisme de la communauté protestante marseillaise au XIXe siècle. Il fut inauguré le 9 octobre 1825.
4/ Michel-Robert Penchaud est né en 1772 et mort en 1833, il a construit l’arc de Triomphe de la Porte d’Aix et l’Hôpital Caroline.
Arc de triomphe : en 1784, les échevins projetèrent de construire un arc de triomphe à l’entrée de la ville pour commémorer la guerre d’indépendance d’Amérique. Ce projet fut abandonné, puis repris en 1823. Il s’agissait alors de célébrer les faits glorieux accomplis par l’armée des Bourbons en Espagne. S’inspirant de celui de Titus, à Rome, il est l’un des plus imposants des monuments commémoratifs de Marseille. La première pierre fut posée le 6 novembre 1825 par le maire de Marseille, le Marquis de Montgrand. et on l’inaugura en grande pompe le 1er mai 1839. Il est aujourdhui dédié à la République !
Hôpital Caroline : En 1822, un établissement sanitaire est commandé à Michel-Robert Penchaud. Il sera le concepteur de l’Hôpital Caroline, inauguré en 1828, nommé Caroline en hommage à Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, princesse des Deux- Siciles, épouse du Duc de Berry. L’Hôpital Caroline peut être considéré comme le chef‑d’œuvre de Penchaud car il y réalise une synthèse architecturale de plus de mille ans d’histoire de l’architecture, un bâtiment éminemment politique : “Un lazaret universel… Un lieu d’asile accessible en temps de paix comme en temps de guerre, en cas de contagion, aux marins de toutes les nations, un établissement religieux, civil et politique à la fois.”
5/ Le temple de Lourmarin a fait appel au Marseillais Michel Robert Penchaud, architecte de la ville de Marseille et du département des Bouches-du-Rhône. C’est lui qui aurait établi vers 1805, les plans du futur temple, dont un entrepreneur du pays réalisera l’exécution des travaux.
Michel Robert Penchaud a été appelé pour finir le palais de justice et la prison d’Aix-en-Provence construits sur les plans de Nicolas Ledoux (seules les fondations avaient été achevées).
6/ Le Temple est un édifice néoclassique avec façade à colonnes de style antique et fronton triangulaire avec un espace intérieur rythmé de 12 colonnes. L’intérieur est de plan basilical fermé par une abside, deux galeries superposées ouvrent de part et d’autre sur la nef par une colonnade dorique. Le plafond plat à caissons ménage un éclairage zénithal dans la partie centrale.
7/ Henry Espérandieu est né en 1829 à Nîmes, fils d’une famille protestante.
8/ Le 30 décembre 1852, le conseil d’administration de la basilique choisit le projet Vaudoyer, le projet néobyzantin conçu par Henry Espérandieu, le Protestant. Le 8 septembre 1853, il est à côté de Mgr Mazenod pour la pose de la première pierre. En 1854 il est inspecteur de la nouvelle cathédrale de la Major. En 1856 il réalise la colonne de l’Immaculée Conception du Bd Gazzino, puis le palais Longchamp en 1861. Cette même année il se voit confier la tâche d’architecte du gouvernement pour la construction du palais du Pharo (résidence impériale). En 1864, il a en charge la réalisation du Palais des Arts. Enfin, en 1867 il est nommé architecte en chef de la ville de Marseille. En 1874, il décède d’un accident cardiaque sans avoir vu la fin des travaux de la Bonne mère.
9/ Le temple appartient à notre église réformée qui en a la charge, même si les collectivités locales apportent un soutien conséquent. Il reste à notre paroisse des frais d’entretiens, de restauration particulièrement, pour tout ce qui est classé non directement cultuel.
10/ Monsieur de Grignan, le comte, fut un adversaire résolu des Protestants. Il inventa un procédé pour qu’ils ne reviennent pas dans les maisons dont ils avaient été expulsés : il faisait démonter portes et fenêtres. Dans le Lubéron, les dragons du comte de Grignan ont raison des réformés réunis autour des villages de Lacoste, Mérindol, Lourmarin, Joucas, Cabrières, anciens fiefs vaudois. Les dragons du Comte de Grignan, gendre de la marquise de Sévigné, provoquèrent, ou l’apostasie des lèvres, ou la fuite pleine de périls. Ceux qui n’échappaient pas par ces deux avenues aboutissaient aux galères ou à la réclusion. Il expulsa aussi les juifs d’Orange. Par masochisme sans doute, son nom est celui dune paroisse…
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