Agriculteur à Ollioules, pionnier des AMAP.
Les associations pour le maintien de l’agriculture solidaire ou comment un panier créé de l’emploi et du bonheur. Il est agriculteur, de père en fils, sur une ferme qui date de la révolution, mais il a aussi été prof et il a découvert le modèle des Amap à New York. Féru de biodiversité, grand expert en courges, tomates et autres légumes rares, il a monté un réseau national d’associations qui tiennent à bout de bras des exploitations en vie. Une économie alternative qui allie la bonne bouffe, la biodiversité et l’équilibre économique d’entreprises agricole de qualité. AMAP mode d’emploi Un agriculteur, souvent avec l’assistance d’un comité, issu d’un groupe de consommateurs, prévoit un budget reflétant le coût de sa production sur l’année. Ce budget inclut tous les salaires, coûts de distributions, investissements pour les semences et les outils, location des terres, contrat de maintenance et d’entretien pour le matériel agricole, etc… Une fois le budget établi, il est ensuite divisé par le nombre de personnes inscrites, ce qui constitue le prix de la part de chaque membre. Cette part est distribuée sous forme de panier pendant la durée d’engagement, habituellement sur deux saisons en France, Printemps/Eté et Automne/Hiver. Le panier Un panier est généralement constitué pour subvenir aux besoins d’une famille de 4 personnes. Fleurs, fruits, viandes, œufs, et produits laitiers sont aussi des produits disponibles sous la forme d’AMAP. Les membres du groupe signent et achètent leurs paniers, soit en totalité avant le démarrage de la saison soit selon modalités. Les coûts de productions sont ainsi garantis et le fermier commence à percevoir un revenu dès que le travail commence. Contact www.olivades.com
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Animée bénévolement par Christian Apothéloz consultant et Philippe Langevin, économiste.