Avenir Télécom est mutante : du garage à l’internet, du réseau de 800 boutiques aux 36 millions€ levés à Dubaï en passant par le tribunal de commerce, l’entreprise semble insubmersible!.
Après des hauts et des bas Jean Daniel Beurnier raconte au micro de Christian Apothéloz, la nouvelle activité de l’entreprise, au Rizeries à Plombières . Adieu donc les boutiques et les centaines de salariés, Avenir Télécom s’invente un nouveau modèle en développant une relation privilégiée, nouée, de longue date avec le groupe américain Energizer, leader mondial des piles et des batteries. . Moins de commerciaux scotchés au téléphone au siège, mais une équipe d’ingénieurs, de designers qui travaillent avec une équipe d’une dizaine de leurs collègues en Chine . Les équipes du boulevard de Plombières conçoivent les produits et rédigent les cahiers des charges pour une fabrication en Chine : une vingtaine de téléphones mobiles et plus de 200 accessoires. « Nous travaillons, explique Jean Daniel Beurnier, sur des produits garantis à vie, comme les câbles. L’obsolescence des produits est un de nos chantiers. Nous concevons des produits low-cost comme un téléphone à 20 € mais qui est néanmoins ouvert aux logiciels de Google. ». La société a créé la marque Yezz pour les mobiles alternatifs et la gamme Oxo, pour une collection d’accessoires pour smartphones. Avenir Télécom vise les marchés émergents et réalise 92 % de son chiffre d’affaires à l’export. C’est l’ADN de Jean Daniel Beurnier : « il faut penser global et mondial si on maîtrise son savoir-faire, si on identifie correctement les cibles et les marchés l’export est une évidence. Il faut s’habituer aux cultures des autres, ne pas imposer ses propres choix, et trouver des partenaires de confiance. Il ne faut pas se mettre de frein ! »
Ecoutez l’émission de radio Futur composé
Présenté par Christian Apothéloz, Dominique Mucchielli