Le journaliste : portraits

Marc Pouzet, PDG de Marius Bernard, met en conserve la Provence

par | 03 avril 1998

Marc Pouzet est infa­ti­gable. Le direc­teur géné­ral de l’en­tre­prise Marius Bernard, basée à Saint-Chamas s’est spé­cia­li­sé dans la cui­sine de plats pro­ven­çaux et méri­dio­naux à par­tir des meilleurs pro­duits du ter­roir de la Provence et notam­ment des matières fraîches issues de l’a­gri­cul­ture pro­ven­çale. Ses prin­ci­pales recettes sont la soupe de pois­sons, le pis­tou, la tape­nade, le caviar d’au­ber­gines, la « concas­sée » de tomates au basi­lic, les tians de légumes. Il a choi­si sa stra­té­gie de com­mu­ni­ca­tion depuis long­temps. “Notre PME n’a pas les moyens de com­mu­ni­quer par la publi­ci­té, avoue-t-il.” Alors c’est lui qui fait par­ler de Marius Bernard par ses enga­ge­ments, son mili­tan­tisme patro­nal et ses coups de gueule. Cet ancien élève de Sup de co Marseille, qui a pas­sé deux ans au Crédit Lyonnais, entre en 1979 dans la socié­té de son père Xavier Pouzet qui s’é­tait en 1958, asso­cié à un pâtis­sier, Marius Bernard.

Marc Pouzet Futur composé Michel raphael
Le patron de Marius Bernard un des pre­meirs invi­tés de Futur com­po­sé sur Radio Dialogue à la Major Photo Michel Raphaël

Aujourd’hui il est à la tête de l’en­tre­prise avec Richard Bernard, cui­si­nier, et fils de Marius. Marius Bernard réa­lise 35 mil­lions de francs de chiffre d’af­faires et a tou­jours été béné­fi­ciaire. En 1994, avant la “mode”, il a ins­tau­ré la semaine de quatre jours pour son per­son­nel. “Les 38 employés tra­vaillent 36 heures payées 37 du lun­di au jeu­di. Tout le monde est content. Moi car j’ai gagné en pro­duc­ti­vi­té, et mon per­son­nel dont l’ab­sen­téisme a dimi­nué de 50 %.” A 45 ans, il conti­nue d’in­no­ver sans cesse. Les pro­duits Marius Bernard sont pré­sents dans la grande dis­tri­bu­tion “de qua­li­té” du Sud-Est et chez des grands trai­teurs dont Hédiard et Fauchon à Paris. À la fin du mois, une gamme de pro­duits bio pro­ven­çaux (rata­touille, caviar d’au­ber­gines, etc.) sor­ti­ra de l’u­sine qui vient d’être cer­ti­fiée Biologique AB. “Je pense qu’a­près la mode des pro­duits régio­naux, affirme-t-il, vien­dra la mode des pro­duits bio. Et nous serons prêts.

Christian Apothéloz

Article paru dans Le Nouvel Economiste.

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